top of page
Bouteilles d'huile essentielle

Les pratiques naturelles

Chiffres clés et tendances actuelles

De quoi parlons nous concrètement ?

L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) distingue plusieurs catégories de pratiques naturelles :

  • Celles fondées sur des produits naturels : la phytothérapie, l’aromathérapie, la gemmothérapie, l’apithérapie (utilisation des produits de la ruche), la micronutrition...

  • Les techniques de manipulation : l’ostéopathie, la chiropraxie, la réflexologie, le shiatsu, le massage thérapeutique, la méthode de l’Eutonie...

  • Les thérapies du corps et de l’esprit : l’hypnothérapie, l'EFT, la méditation, la sophrologie, le yoga, la pleine conscience, le Tai Chi...

  • Les approches reposant sur des bases théoriques spécifiques : l’acupuncture, l’homéopathie, la naturopathie, la médecine ayurvédique, la médecine traditionnelle chinoise...

Bien que la plupart des français consultent encore d'abord leur médecin traitant en cas de problème, ils sont de plus en plus nombreux à explorer ces approches alternatives. Ces pratiques sont perçues comme des solutions respectueuses de l’organisme et utiles en prévention, notamment pour apaiser.

Cette tendance ne cesse de croître, notamment à la suite de la crise sanitaire, qui a renforcé l’intérêt pour des approches naturelles et préventives.

Quelques chiffres*...

40%

des Français ont recours régulièrement aux pratiques naturelles

71%

des Français ont déjà expérimenté une pratique de médecine douce

86%

des Français ont une opinion positive des pratiques naturelles

* Selon des études faites en 2020 (+ d'infos ici)

Les pratiques naturelles regroupent plusieurs approches qui se croisent et gagnent en reconnaissance à travers le monde, notamment grâce à des instances comme l’OMS et le National Institutes of Health (NIH). Elles recouvrent plusieurs ensembles qui se recoupent :

  • Pratiques traditionnelles : Encore fortement ancrées dans des régions telles que la Chine, l'Inde, l’Afrique et l’Amérique latine, ces pratiques incluent l’Ayurveda et la médecine traditionnelle chinoise. Elles sont aussi présentes dans les pays développés, où elles sont de plus en plus intégrées dans les systèmes de santé.

  • Approches alternatives et complémentaires : Souvent utilisées en complément des soins conventionnels, ces approches incluent des disciplines comme l'acupuncture, la naturopathie et l'ostéopathie. Dans plusieurs pays européens, elles bénéficient d'une reconnaissance légale et d'un cadre réglementaire.

  • Pratiques ou médecines douces : Ces méthodes, perçues comme plus naturelles et moins invasives, sont plébiscitées par ceux qui souhaitent éviter les effets secondaires des traitements allopathiques. Elles comprennent des pratiques telles que l'homéopathie, la phytothérapie, et la chiropraxie.

L'Organisation mondiale de la santé a rapporté qu'en 2019, 88% des États membres reconnaissaient officiellement l'intégration de ces pratiques dans leurs systèmes de santé. Leur popularité croissante met en lumière l'importance de la régulation, de la sécurité et de l'efficacité des interventions proposées par ces approches.

Aujourd'hui, on parle de plus en plus de « pratiques intégratives » pour désigner une approche qui combine les pratiques traditionnelles avec des pratiques naturelles ou basées sur l'hygiène de vie, tout en s'appuyant également sur la médecine conventionnelle.

 

Cette approche holistique, prônée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), met l’accent sur une collaboration respectueuse entre les différentes formes d'accompagnement, avec pour objectif de prendre en charge la personne dans sa globalité, tant sur le plan physique que mental et émotionnel.

L'intérêt pour ces pratiques ne cesse de croître. En France, près de 90% des Français considèrent les médecines douces comme utiles, et 78% pensent qu'elles peuvent les aider à faire face aux problèmes liés au stress, à la fatigue et à l'anxiété. Le contexte actuel de stress accru et de recherche de bien-être favorise l'essor de ces pratiques, avec 25% des consultations qui ont lieu sur recommandation d’un médecin traitant.

Ces chiffres soulignent un engouement croissant pour les pratiques naturelles et complémentaires, qui sont de plus en plus perçues comme une réponse aux besoins de santé contemporains​.

 

(Sources : universalis.fr ; psychologies.com 08 avril 2021 à 09:30 Par Claire Sejournet)

bottom of page